COMME UNE OMBRE

Dans la nuit

Il avance comme une ombre

Prête À se fondre

Au soleil

D’une Étoile

Au soleil

D’une Étincelle

La lumière réverbères

N’est pas celle

La lumière

N’est pas celle qu’il attend

 

Vole encore

Tout là-haut où personne

Ne peut l’atteindre

Au sommet

Du plus grand

Du plus beau

De tous ses rêves

Où l’amour éternel

Vit encore

Où l’amour éternel

Vit toujours

 

PAUVRE COUILLON

Pauvre couillon
Tu n’es que roi des cons
Pauvre couillon
Non souverain des Francs
Tes pleurs télévisés
Me font rire aux éclats
Déclamer est un art
Que tout banquier ignore
Tu te crois chef des armes
Tu n’es que chef des ânes
Troupeau qu’à la baguette
Tu mènes sans état d’âme
Pauvre couillon
Quarante années n’ont pas suffi
Pauvre couillon
À faire de toi un érudit
Au bal des ratés
Président tu seras
Et dans la sombre histoire
De notre belle France
Demeureras

 

OBÉIS

On te dit fais cela fais ceci
On te dit obéis
De décisions absurdes
En décisions absurdes
La folie est maitresse du monde
La corruption s’étale
Les soi-disant élites
Se gavent et s’en mettent plein les poches
On te dit fais cela fais ceci
On te dit obéis
La santé est un leurre
C’est juste pour faire du beurre
Faire monter les actions en bourse
Les nouveaux milliardaires
Se baladent dans l’espace
De faim des millions d’êtres meurent
On te dit fais cela fais ceci
On te dit obéis
Oh Le jour viendra
Ou tu verras tous les humains
Se battre pour la liberté
On te dit fais cela fais ceci
On te dit obéis
Du début de ce siècle
C’est la plus grande arnaque
Il y eut des essais bien avant
Ils ont tiré des plans
Puis tiré sur les peuples
Des balles de peur
Des balles d’effroi

 

RESTER MOI-MÊME

Si je dois montrer mon cul

Pour être enfin reconnu

Sourire aux têtes de con

Pour qu’on connaisse mon nom

Me prosterner à vos pieds

Jouer au petit pédé

Me prendre pour une idole

Et ne plus toucher le sol

 

Je préfère rester moi-même (bis)

Pour chanter merde à tue-tête

Et ne pas quitter mon trou

 

S’il me faut pour quelques pièces

Écrire une merde épaisse

A s’en mettre plein les sillons

Susurrer des mots bidons

Et pisser dans un violon

Pour qu’à l’affiche on m’affiche

Je me fiche que l’on me fiche

Parmi les faiseurs de vent

 

Je préfère rester moi-même (bis)

Pour chanter merde à tue-tête

Et ne pas quitter mon trou

 

Si mes couplets vous déplaisent

Vous vous sentez mal à l’aise

Chers amis je n’y peux rien

Écoutez d’autres chanteurs

Qui feront battre vos cœurs

Sur des tempos différents

Je me fous du délirium

Je me sens très bien «at home»

 

Je préfère rester moi-même (bis)

Pour chanter merde à tue-tête

Et ne pas quitter mon trou

LE CHANTEUR

Il a passé tout l’été

À chanter dans tous les cafés

On ne peut pas dire sur l’or l’argent il roule

Il croyait que c’était facile

Qu’il suffisait d’avoir du style

Un petit air qui tourne et reste dans l’air

 

La nuit à la belle étoile

Il s’endormait sans avoir froid

Sans jamais penser à ses lendemains

La nuit à la belle étoile

Il regardait passer le temps

Sans jamais penser à l’hiver prochain

 

Quand l’automne est arrivé

Qu’il vit les premières feuilles tomber

Il sut que l’hiver serait là très tôt

Il partit à travers villes

S’en aller retrouver l’ami

Qui lui trimait dur depuis des années

 

Il lui dit tu sais j’ai très froid

Pourrais-tu m’héberger un temps

Le temps d’une saison austère à peine

Il lui dit tu sais j’ai très froid

J’ai chanté durant tout l’été

Et n’ai pas récolté beaucoup de blé

 

Quelle ne fut pas sa surprise

Lorsqu’il entendit l’ami dire

Et bien tu n’as qu’à danser maintenant

Il comprit mais un peu tard

Que la vie sans aucun tracas

Ne pourrait durer toutes les saisons

 

La nuit à la belle étoile

Il s’endormait sans avoir froid

Sans jamais penser à ses lendemains

La nuit à la belle étoile

Il regardait passer le temps

Sans jamais penser à l’hiver prochain

 

Il a passé tout l’été

À chanter dans tous les cafés

On ne peut pas dire sur l’or l’argent il roule

Il croyait que c’était facile

Qu’il suffisait d’avoir du style

Un petit air qui tourne et reste dans l’air

 

LE GHETTO

Des cheminées sans fin
D’où s’échappaient les vies
Des corps dans un décor
D’horreur et de folie
666 c’est son signe
Sigle du siècle passé
Gourous grimés gourous
En politiciens les chiens
Oh c’est toujours le même ghetto
C’est le même ghetto
Des tours en flamme
Pour que s’enflamme
Un parfum d’or noir
Qu’importe le drame
666 c’est son signe
Sigle du siècle actuel
Gourous grimés gourous
En politiciens les chiens

Oh c’est toujours le même ghetto
C’est le même ghetto

 

HITLER EST TOUJOURS LÀ

Hitler est toujours là

Hitler toujours vivant

 

Elles marchent les ombres

Courbé le dos

À terre genoux

Tirez rideaux

 

Hitler est toujours là

Hitler toujours vivant

 

Se grise le ciel

L’étoile est basse

Marqué au fer

L’esclave est fier

 

Hitler est toujours là

Hitler toujours vivant

heil mein führer

 

LES RAISONS DE L'ÉCHEC

Les raisons de l’échec ne peuvent se dire en deux mots

Elles sont l’agonie d’images usées par le temps

Elles sont le verbe qui n’a plus su se conjuguer

Elles sont le discours qui ne trouve pas d’écho

 

Les raisons de l’échec doivent être énoncées clairement

Ainsi que les tous nouveaux concepts

Et même si leur essence provient de plus anciens

Les nouveaux clichés ne peuvent se permettre d’être flous

 

Les raisons de l’échec ne peuvent se dire en deux mots

Elles sont décalage entre réalisme et utopie

Elles sont la détresse de ceux qui vivent ici

Elles sont le rejet d’une certaine ethnie

 

Les raisons de l’échec doivent être énoncées clairement

Ainsi que les tous nouveaux concepts

Et même si leur essence provient de plus anciens

Les nouveaux clichés ne peuvent se permettre d’être flous